Le VIH/Sida 35 ans après…

Le VIH/Sida 35 ans après…

Journée mondiale de lutte contre le VIH/ Sida

Quelques jours après la célébration de la journée mondiale de lutte contre le VIH/Sida, il est important de marquer un arrêt sur les avancées de la science par rapport à cette pandémie. En effet selon les derniers rapports de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) 36, 9 millions de personnes vivaient avec le VIH en 2017. 1,8 millions de personnes ont été nouvellement infectées par le Vih en 2017. 940 000 personnes sont décédées de maladies liées au sida en 2017. Environ 40 % des nouvelles infections dans le monde en 2017 concernaient des populations clés (travailleuses du sexe, personnes qui s’injectent des drogues, hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, transgenres) et leurs partenaires sexuels. 21, 7 millions de personnes séropositives étaient sous traitement anti-VIH à la fin de 2017.  75 % des personnes vivant avec le VIH dans le monde connaissaient leur statut sérologique à la fin de 2017. Environ 58 % des nouvelles infections à VIH chez les adultes âgés de plus de 15 ans touchaient des femmes en 2017, et chaque semaine, 6600 jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans ont été contaminées par le VIH.

Dans un article publié par Europe un sur leur site d’information, en France  par exemple, le budget consacré à la recherche sur le VIH, est environ 50 millions d’euros par an. Un budget conséquent qui permet notamment de travailler sur l’amélioration de la vie des patients. Limiter les effets secondaires des traitements, simplifier et alléger la prise des médicaments qu’ils doivent prendre à vie.

Actuellement, une étude française est en cours, et dès 2019 elle dira par exemple, si chez certains malades on peut passer à 1 comprimé en quatre jours sur sept au lieu de tous les jours.

Une autre des pistes majeures de recherche c’est l’espoir d’arriver un jour à mettre les patients séropositifs en rémission totale précise le professeur François Dabis, directeur de l’Agence nationale de recherche sur le sida : « lorsqu’on traite les personnes atteintes de VIH par des antirétroviraux, on voit le virus disparaître du sang, mais il reste dans un certain nombre de compartiments. A partir de là, nous travaillons sur des pistes pour l’atteindre dans ces endroits où il se cache. Ce sont des pistes vers une rémission, qui serait un état provisoire pendant lequel on n’aurait plus à prendre de traitement ».

La recherche d’un vaccin préventif contre le Sida est toujours une priorité absolue, une dizaine de candidats vaccins sont en cours d’expérimentation dans le monde, dont au moins 2 en France. On en saura plus sur leur niveau d’efficacité d’ici 2020.

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