Sauver les enfants prématurés au Cameroun

Sauver les enfants prématurés au Cameroun

Mortalité néonatale

En région subsaharienne, 90% d’enfants prématurés meurent les premiers jours de leur naissance. Une étude menée au centre hospitalier universitaire et à l’hôpital gynéco obstétrique et pédiatrique de Yaoundé révèle que sur près des 150 000 enfants qui naissent chaque année, 26 % de ceux qui naissent prématurés décèdent.  D’après d’autres statistiques disponibles, près de la moitié des décès des enfants de moins d’un an sont imputables à la mortalité des nouveaux nés de 0 et 28 jours. Au Cameroun, près de 90. 000 nouveau-nés naissent tous les ans avec un poids inférieur à 2 500 g et avant le terme théorique de 37 semaines. Parmi eux, près de 10 000 décèdent pour des causes évitables et cette prématurité est la seconde cause des décès avant cinq ans.

D’où le signal d’alerte ce  le 1er novembre 2018 sur l’étendue du territoire à l’occasion de   la 8ème  édition de la journée mondiale de la lutte contre la Prématurité sous le thème : « Travailler ensemble : un partenariat avec les familles pour la prise en charge des petits poids de naissance et nouveau-nés malades». La prématurité étant portée au rang des problèmes de santé publique au Cameroun.

Pourtant, le nombre de consultations prénatales a été revu à huit par l’OMS. Malheureusement l’absence de plateau technique et le coût de prise en charge des prématurés ne favorisent pas la leur prise en charge.  Les soins nécessaires pour la survie d’un prématuré  oscillent entre 600 000 Fcfa et 1 000 000 Fcfa d’après le ministère de la Santé publique. Une somme qui n’est pas à la portée du camerounais moyen.

Le coût de prise en charge des prématurés reste donc élevé au Cameroun. En plus de l’insuffisance des structures de prise en charge, Il existe un manque criard de couveuses et lorsqu’elles sont présentes dans certaines formations hospitalières, il y a absence d’énergie électrique ou d’oxygène.

Des initiatives ont été prises par certains spécialistes en la matière pour baisser de manière considérable les décès du nouveau-né et du prématuré. Un réseau électronique de périnatalité où sont répertoriées la plupart des structures sanitaires de la ville de Yaoundé a été mis sur pied. Des équipements tels que les couveuses, de l’oxygène et bien d’autres y  ont été recensés.

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