Santé mondiale 2030

Santé mondiale 2030

Réflexion sur l’organisation des acteurs publics

Le think tank français entièrement dédié aux questions de santé mondiale, « Santé mondiale 2030 » existe depuis octobre 2016 et regroupe des personnalités de haut niveau issues d’univers très divers : la recherche, l’université, le milieu associatif, les organisations internationales et le secteur privé. 

Comme tous les « think tanks », l’activité principale de ce groupe de réflexion est de produire des analyses indépendantes et d’élaborer des propositions relatives aux politiques internationales de santé. Plus spécifiquement, Santé mondiale 2030 s’est donné trois objectifs : (1) analyser les grands enjeux de la santé mondiale, (2) produire et diffuser des idées nouvelles et (3) influencer la réflexion des responsables politiques en matière de santé mondiale.

Une conférence a été organisée par le think tank, en collaboration avec la Chaire santé de Sciences Po, le 5 juin 2019 à Paris. Cet article fait la synthèse de la première table ronde, dédiée au dispositif institutionnel français, en écho aux 13 recommandations du think tank pour améliorer la cohérence de la stratégie française, consolider son leadership et renforcer le pilotage de l’intervention française en santé mondiale. Un second article sera publié dans l’OFM n°88, sur la seconde table ronde, dédiée à l’évolution du Fonds mondial.

L’objectif de la table ronde était de réfléchir à la façon dont la France organise et répartit les rôles entre l’ensemble des acteurs publics impliqués dans les questions de santé mondiale. Les acteurs publics impliqués dans la santé au niveau international sont particulièrement nombreux en France, entre le président de la République qui porte « traditionnellement » ce sujet (depuis Jacques Chirac), les différents ministères (ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, ministère de la Santé, ministère de l’Enseignement et de la Recherche), le poste d’Ambassadrice en charge des questions de santé mondiale (aujourd’hui occupé par Stéphanie Seydoux), les opérateurs techniques (Agence française de développement, Expertise France), les instituts de recherche (université, AVIESAN, ANRS,  IRD, etc.), les agences spécialisées, les collectivités territoriales, etc.  La répartition des rôles (portage politique des sujets, financement, assistance technique) entre ces différents acteurs manque souvent de clarté et de lisibilité pour les partenaires internationaux.

Lire l’intégralité de l’article… http://www.aidspan.org

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