Les Soins de suite et de réadaptation (SSR) dans le système de santé contribuent à la fluidité de l’accès aux hôpitaux à travers trois missions.

La rééducation d’un organe lésé en vue de sa restitution intégrale ou optimale, la réadaptation du patient pour lui permettre de s’adapter au mieux à ses limitations et le recouvrement des conditions de vie de se patent avant son séjour à l’hôpital.

Le secteur SSR a besoin aujourd’hui de se moderniser, d’investir, d’innover, de professionnaliser ses filières, d’être plus efficient.

Même si elles ne sont pas encore toutes généralisées, de nouvelles dynamiques émergent dans le  système  de santé. Notamment à travers des filières spécifiques qui organisent plus rationnellement les liens avec l’amont des SSR (le court séjour hospitalier) et l’aval (le champ médico-social, notamment). L’aménagement de ces filières a sera favorisé par le développement récent de logiciels qui permettra de renseigner des patients, qui apportent des données plus objectives sur la prise en charge effective des patients et les pratiques des établissements : disponibilité de l’offre, adéquation des placements, difficultés de sortie…

L’objectif est de structurer des parcours coordonnées et accessibles de soins, en s’ouvrant notamment aux alternatives à l’hospitalisation complète.

Nos attentes :

  • Le développement des alternatives à l’hospitalisation complète : L’enjeu majeur de l’optimisation et de la structuration des parcours de soins, cet objectif doit être poursuivi – en hospitalisation de jour, notamment – afin de proposer des prises en charges adaptées aux patients.
  • L’intégration des SSR dans le programme d’incitation financière à l’amélioration de la qualité : A travers la mise en œuvre de ce dispositif dans les hôpitaux publics et privés. Ce programme a vocation à être étendu aux établissements ayant une activité de SSR à travers des indicateurs de qualité et des indicateurs de spécialité (prises en charge des PVVIH, PTME, hépatite… par exemple).
  • La réforme du financement des structures de SSR : en l’état, le secteur est en effet inversement proportionnel à son poids financier. Souvent petites, les structures sont donc assez fragiles et nécessitent un financement sécurisé… ainsi qu’un revenu minimum. Le point d’entrée doit donc être non pas la pathologie mais les caractéristiques du patient lui-même, combinant degré de dépendance et intensité de la réadaptation.