Endémique au Cameroun, il demeure l’un des principaux problèmes de santé publique. Si toute la population est à risque, les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes sont les plus vulnérables et payent le plus lourd tribut.Selon le rapport mondial 2017 de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Cameroun compte parmi les dix pays les plus touchés par le paludisme dans le monde, contribuant à hauteur de 3% au pourcentage de la mortalité de toute la planète. D’où notre engagement  en tant organisation qui milite pour accès aux soins de santé et les droits humains.

Les statistiques actualisées du ministère de la Santé du Cameroun font état de ce que 24,3% des consultations dans les formations sanitaires en 2017 ont porté sur cette maladie. Mais la stratégie gouvernementale pour éradiquer l’effet néfaste du plasmodium semble porter des fruits.

Sur les deux dernières années, le taux de mortalité due au paludisme a pratiquement chuté de moitié. Passant de 25% en 2016 à 12,8% en 2017. Ce résultat encourageant est le fruit d’une multitude d’actions implémentées par le gouvernement avec l’appui des organismes internationaux.

Grâce à  la gratuité des traitements et de la distribution des moustiquaires, le taux de mortalité liée à cette maladie est passé de 25% en 2016  à 12,8% en 2017 concernent les enfants de moins de 5 ans depuis décembre 2011 et 2014.

Le traitement est subventionné pour cette  tranche d’âge, y compris chez la femme enceinte. Le traitement coûte moins de 500 FCFA chez les plus de 5 ans pour ce qui est du paludisme simple. Le traitement du paludisme grave est subventionné et coûte 4000 FCFA chez la femme enceinte et 8000 FCFA chez les autres.  Des mesures qui ne sont  malheureusement pas toujours respectées.