Il s’agit d’éduquer de sensibiliser, de former les PVRS et  les autorités administratives, policières et judiciaires à travers les causeries éducatives ou les actions de lobbying et plaidoyer.

L’accompagnement juridique

A travers ce programme, des actions sont menées pour une meilleure connaissance des droits de l’homme liés au VIH/Sida, les droits des minorités constitutionnellement protégés.

Nous amenons ces couches vulnérables à une meilleure appropriation des textes sur l’accès aux soins et au traitement au Cameroun et pertinents dans le contexte du VIH/Sida : le Kengne-Ngalamou center à travers cette activité, aide les PVVIH à accéder aux services médicaux, aux soins, traitements à moindre coûts et à bénéficier des efforts des autorités sanitaires visant à rendre accessible les médicaments, réactifs.

Le Kengne-Ngalamou center en luttant contre les attitudes discriminatoires, de violations des textes sur l’accès aux soins et traitement vise à garantir que les PVVIH, les professionnels de sexe, les PVRS, aient accès libre aux services sociaux et médicaux. Cette activité contribue également à créer un environnement social favorable, permettant aux individus de se soumettre à un test de dépistage, de recevoir des traitements et de bénéficier d’un appui médico-social sans crainte de discrimination.

Le Kengne-Ngalamou center est aussi un outil de sensibilisation des médias, des professionnels de la santé, des employeurs, des syndicats et d’autres groupes aux questions liées au VIH, aux droits de l’homme et au droit.

L’accompagnement judiciaire

Il s’agit ici de l’activité essentiellement contentieuse de la clinique dans le cadre d’un procès ouvert contre une PVRS ou alors dans le cadre d’un procès engagé par une PVRS lorsque son droit à la santé a été violé.

L’accompagnement judiciaire consiste en effet à mettre à la disposition de la PVRS un avocat chargé de l’assister, de le représenter ou défendre ses intérêts devant la juridiction saisie.

Les actions en justice que mènent la clinique vise non seulement à sauvegarder les droits fondamentaux des PVRS mais aussi  et surtout à créer des précédents dans un contexte où la « jurisprudence sur le VIH/Sida » n’est pas assise et tarde encore à se construire.

Ces contentieux stratégiques ou affaires types auront d’autres visés que l’intérêt de la victime pris isolément. Il s’agit d’en faire profiter d’autres personnes se trouvant dans des situations similaires ; d’établir une nouvelle norme juridique, de clarifier l’application de la loi ou de résoudre un problème lié à une directive, à une mesure discriminatoire.