Forces de défense camerounaise
Le taux de prévalence du VIH a chuté de 6,0% en 2011 à 3,3% en 2018
Selon la 4ème étude comportementale et de séroprévalence réalisée avec l’aide financière de PEPFAR à travers la division de prévention du VIH/Sida du département américain de la défense (DHAPP), le taux de prévalence globale du VIH dans les forces de défense camerounaises est de 3,3%. Soit 3,3 % chez les hommes et 3,4% parmi les femmes.
Pour la dernière étude de 2011, 6,0% de personnels militaires étaient séropositifs contre 11,3% en 2005 et 9,8% en 2002. En 2011, précise le rapport, 5,9% d’hommes étaient séropositifs contre 6,4% chez les femmes. La distribution de prévalence selon le grade montre qu’en 2018, 2,4% de militaires de rang sont concernés, contre 4,6% de sous-officiers et 2,6% d’officiers. La tranche des 30 et 34 ans, est la plus atteinte. Après 45 ans, l’on est plus exposé selon le rapport.
Selon les responsables du ministère camerounais de la défense plus de la moitié des personnels militaires n’ont pas subi les tests. Un échantillon représentatif de 1950 personnels a été invité à se faire dépister. 3 n’y ont pas participé. 1947 y ont pris part dont 415 femmes et 1 535 hommes. En 2011, la gendarmerie nationale était en tête de liste. S’agissait de l’usage du préservatif, 73% des personnels dépistés affirment l’utiliser occasionnellement. Et, 86% l’utilisent avec les travailleuses du sexe. 18% disent ne pas avoir accès aux préservatifs. Alors que 14% envisagent d’avoir des enfants. En outre, 10% disent être embarrassés d’utiliser les préservatifs et 37% l’utilisent avec un partenaire régulier. Pour ce qui concerne la syphilis, 0,2% de personnels militaires dépistés sont contaminés.